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Esperanza Productions et Mise en Lumière
Présentent
Une production Veronique Films produit par Anna Sang Park
 
 

Un film écrit et réalisé par Eric McGinty

avec 
Ivy Elrod
SteveWard
Jo-Anne Lee


USA / 2014 / 102 minutes / couleurs

www.wallaboutmovie.com
www.veroniquefilms.com

Wallabout Facebook

 

Distribution :
ESPERANZA Productions et MISE EN LUMIERE

Attaché de presse :
François VILA
06 08 78 68 10 – francoisvila@gmail.com

 

WALLABOUT

 

 

Résumé

Une femme seule, Alex,  tente de reconstruire sa vie à Brooklyn (New York) après avoir passé dix ans en France en tant que muse méconnue d'un célèbre réalisateur de cinéma.

 

 

Synopsis

Alex essaie de se réinventer à Brooklyn après avoir passée dix ans en France en tant que muse méconnue d'un célèbre réalisateur de cinéma. Après que quelques mois de retour à New York, Alex se fait expulser de sa colocation et licencier de son travail. Entamant une descente aux enfers, elle se tourne vers sa famille et ses amis mais se fait rejeter. Malgré tout, Alex est résolue à aider son père qui est souffrant et elle persiste néanmoins à poursuivre une carrière dans les arts. Pour joindre les deux bouts elle décroche du travail douteux à mi-temps et finie par se mêler avec divers personnages un peu louches. Finalement, elle rencontre Frank, un producteur énigmatique de cinéma, et ils tombent amoureux. Mais le passé de Frank s'avère même plus en dents de scie que celui d'Alex et finit par rattraper le couple. Wallabout est un récit intime qui raconte les péripéties d'une femme surqualifiée mais sous-employée qui se trouve comme étrangère dans un monde qui lui était familier auparavant. En se heurtant à une société parfois corrompue et hypocrite elle arrive toutefois à survivre par sa présence d'esprit. Wallabout est une méditation urbaine sur la persévérance artistique et l'éternelle quête de famille.

Rôles principaux

Alex..........Ivy Elrod
Frank.........Steve Ward
Jenny.........Jo-Anne Lee
Alonzo..........Mark Reay

 

 

Liste Technique

Réalisateur/Scénariste...........Eric McGinty
Directeur de la Photographie...........Christopher Raymond
Son..............Jesse Flaitz
Premier assistant..........Brian Koening
Montage..........Elizabeth McDonough
Musique Originale..........Vernon Reid
Casting..........Marta Michaud
Costume..........Nadya Gurevich
Décors..........Yvonne Yi
Directrice de production..........Monica Vega-Gorsun

Productrice..........Anna Sang Park
Production..........Véronique Films

 

Image : 1.77
Son : Stéréo
Caméra : Arri Alexa (ProRes 4444)
Création affiche : Timur York

 

 

Prix :
Best Feature Narrative Bushwick Film Festival
Best Personal Narrative Manatthan Film Festival

Interview de Eric McGinty

 

 

Avant de parler de votre film, pouvez-vous nous parler de vous ?
 

Je suis né de père américain et de mère française à Washington, DC où j'ai passé une partie de mon enfance, mais j'ai aussi grandi à Paris. J’ai passé plusieurs années de mon enfance à Paris. J'y suis allé au lycée ainsi qu'une année de fac. J'ai travaillé en France à plusieurs reprises, d'abord au théâtre puis en danse comme régisseur et comédien et plus tard dans le cinéma et la télé comme assistant à la production et à la réalisation. Mais cela fait longtemps que je vie principalement à New York et à Brooklyn en particulier où WALLABOUT se déroule. WALLABOUT est mon premier long-métrage en tant qu'auteur (j'ai écrit et réalisé le film). J'ai eu une carrière assez importante comme premier assistant réalisateur où j'ai souvent travaillé avec des cinéastes français qui venaient tourner aux États-Unis.


 

 

Vous avez été assistant à la réalisation sur différents films. Pouvez-vous nous parler vos rencontres marquantes ?
 

En effet, j'ai travaillé dans le cinéma américain et français en tant qu'assistant à la réalisation avec beaucoup d'acteurs et de réalisateurs connus. Certes, j'ai fait plein de rencontres marquantes qui m'ont appris beaucoup de choses. On apprend ce qu'on doit adopter aussi bien que ce qu'on doit éviter. J'ai collaboré avec des grands noms du cinéma français actuel: Tavernier, Besson, Klapisch, Bouchareb, Nakache / Toledano sont quelques exemples. Souvent c'est l'expérience du film même qui reste avec soi au lieu simplement des personnages impliqués. Alors, si on parle de films, je dois constater que j'ai un faible pour un petit film tournée à New York où j'étais premier assistant réalisateur et où j'ai rencontré ma femme qui faisait aussi partie de l'équipe de tournage (aujourd'hui elle est la productrice de WALLABOUT et nous avons maintenant une société de production ensemble). Le film dont je parle est « Sunday », réalisé par Jonathan Nossiter. C'est un film atypique avec des personnages atypiques comparé à beaucoup d'autres films qui sortent du cinéma indépendant new-yorkais.

 

 

 

Qu’est-ce qui est à l’origine de l’écriture du film ?
 

Parlant de rencontres, je traîne avec des gens qui sont dans les milieux artistiques depuis longtemps. Des écrivains, des cinéastes, des peintres et des musiciens. Et j'ai rencontré depuis des années beaucoup d'entre eux qui ont eu du mal à joindre les deux bouts. Inutile de dire que la vie d'artiste peut être très difficile, même si on a du talent, et surtout si on n'a pas particulièrement les relations qu'il faut. Et je crois que nous vivons actuellement à New York et en général aux US (et même en France) une période où des diplômés ont souvent du mal à trouver des emplois qui correspondent à leur éducation. Et aux US on entend tous les jours parler d'enseignants adjoints dans les universités qui doivent faire recours aux allocations pour s'en sortir. Il y a une épidémie de gens sur-éduqués et sous-employés. Je voulais faire un film qui parlait de ce phénomène mais d'un point de vue personnel et intime, inspirée de personnes que j'avais rencontré et que je connaissais bien. Et je voulais aussi raconter l'histoire de quelqu'un issu de la classe moyenne qui tombe dans la pauvreté, un sujet que beaucoup considère comme tabou.


 

 

Le fait d’avoir fait vivre votre personnage féminin Alex en France, est-ce un clin d’œil à votre double nationalité ? Alex est déraciné dans son propre pays est-ce un peu vous ?
 

Bien sûr, le fait qu'Alex, mon protagoniste féminin, ait vécu en France est un clin d'oeil à mon identité biculturelle. Mais je voulais aussi un personnage, comme vous dites, déraciné qui se trouve en dehors d'un monde où elle se sentait apparemment à l'aise auparavant. C'était important pour bien étoffer l'aliénation du personnage. Et en général je suis attiré aux histoires qui parlent de personnages déracinés, soit au niveau géographique, psychologique, ou social. Personnellement j'ai souvent été quelqu'un qui se sentait déraciné, quelqu'un qui se sentait aliéné en tout lieu mais à la fois à l'aise partout. Il y a un peu cette tendance chez Alex. D'un côté Alex est un personnage très loin de moi mais c'est quelqu'un qui m'est très près en même temps. C'est certain que j'ai eu des difficultés dans mon passé, peut-être pas les mêmes qu'Alex, et j'ai utilisé des éléments de mon vécu pour créer ce personnage.

 

 

 

Le personnage de Alex est le pivot de votre film. Comment l’avez-vous construit ? Et comment se sont rattachés les autres personnages ?
 

Je trouve les personnages féminins plus intéressants en général mais dans WALLABOUT je voulais examiner les difficultés d'une femme qui essaie de se réinventer dans sa trentaine, un moment d'une vie quand beaucoup de femmes sont en train d'établir leur carrière et commencer une famille. Quand les gens, et surtout les femmes, essayent de changer de voies à cet âge la société les regarde souvent de travers, même si c'est une situation qui se produit de nos jours de plus en plus fréquemment. Je voulais examiner cette attitude qui existe aujourd'hui même dans les milieux soi-disant éclairés du monde artistique et intellectuel. J'ai construit l'histoire en gros un peu comme un conte picaresque du 18ème siècle mais ancrée fermement dans le monde contemporain. L'idée était de suivre Alex pendant ses pérégrinations à travers Brooklyn (et d'autres quartiers) et de rester avec elle durant ses rencontres souvent fortuites avec les autres personnages. Les autres finissent par propulser Alex dans sa recherche personnelle, où ils arrivent à aider (ou pas) Alex à se sortir du trou dans lequel elle se trouve. Et c'était important pour moi que tous ces personnages soient des gens que je rencontre quotidiennement à Brooklyn, qu'ils représentent la diversité qui existe dans le monde que je connais aujourd'hui.

 

 

 

« Wallabout » a été tourné à Brooklyn, pourquoi ce quartier ou qu’aimer vous dans ce quartier ?
 

Brooklyn est un des "boroughs" (ou municipalités) de New York, mais c'est grand, avec beaucoup de différents genres de quartiers pleins d'histoires. Le quartier de Wallabout était là où la colonie européenne qui est devenue Brooklyn s'est fondée il y a environ trois cents ans. Wallabout était au départ un village de fermiers Wallons, des protestants francophones qui étaient amis avec les hollandais qui vivaient de l'autre côté de la rivière à Manhattan, connu à l'époque comme la Nouvelle Amsterdam. Au 19ème siècle Brooklyn était aussi l'endroit où vivait le célèbre poète américain Walt Whitman. Et dans son chef-d’œuvre "Feuilles d'Herbe" (Leaves of Grass) Whitman a écrit un poème sur les Martyrs de Wallabout (The Wallabout Martyrs) qui est lié quelque part à mon histoire. Il faut aller voir le film pour en savoir plus.
Pour moi le mot (et le nom) de "Wallabout" (qui veut dire à peu près "le coude des Wallons" ou la "Baie des Wallons" en ancien hollandais) évoque plein de choses qui décrit bien l'état psychologique danslequel se trouve Alex, ma protagoniste. Et c'est actuellement une partie de Brooklyn qui a toujours un caractère assez industriel où on trouve des entrepôts de stockage individuel qui figurent d'une façon prédominante dans le film.

Je connais bien Brooklyn et j'y vis depuis beaucoup d'années. C'est la partie de New York aujourd'hui où il y a la plus importante concentration de jeunes artistes (et des moins jeunes aussi). Surtout depuis les années 90 beaucoup qui recherchent plus d'espace et des loyers moins chers que Manhattan se déplacent à Brooklyn. Cela est toujours le cas mais même Brooklyn est coûteux maintenant et les divers quartiers sont en évolution perpétuelle. La réalité de l'embourgeoisement ou la "gentrification" est actuellement bien vivante à Brooklyn. 

L'histoire de mon film, WALLABOUT, se passe dans ce contexte. Brooklyn est finalement une partie de New York où des personnages comme ceux qui figurent dans mon film continuent à graviter.

 

 

 

Pouvez-vous nous présenter vos principaux personnages et les acteurs qui les incarnent ?
 

La protagoniste de WALLBOUT est Alex Loden, jouée par Ivy Elrod. C'est une femme dans la trentaine qui vient de retourner à New York après avoir passé dix ans en France où elle était l'amant et la muse d'un célèbre cinéaste. Quand Alex avait quitté New York dix ans auparavant elle venait de réaliser un documentaire personnel sur la mort de son demi-frère. Son film avait gagné des prix dans divers festivals. Quand on la retrouve à Brooklyn au début de WALLABOUT Alex a du mal à se réintégrer dans le milieu artistique où elle s'épanouissait avant de partir de New York. Et des éléments de son passé surgissent qui s'avèrent douteux incitant beaucoup de ses anciens amis et membres de sa famille à refuser leur soutien. 

Dès ma première rencontre avec Ivy Elrod je trouvais qu'elle incarnait d'une façon presque animale le personnage d'Alex. Après avoir étudié avec Alvin Ailey, Ivy avait été danseuse, ayant à un moment dansé avec les Rockettes du Radio City Music Hall. Diplômé de l'université de Columbia, une fac renommée de New York, Ivy avait aussi suivi des cours de théâtre avec Maggie Flanagan/William Esper et elle a réussi à jouer au théâtre dans des pièces Off-Broadway. Ivy est un des fondateurs de la compagnie théâtrale Partial Comfort Productions et elle est une dramaturge et poète publié. Elle a joué des petits rôles dans le cinéma indépendant New Yorkais mais WALLABOUT est son premier rôle principal à l'écran. 

Comme Alex dans WALLABOUT, Ivy aussi avait eu un passé marqué de moments difficiles, ayant, par exemple, perdu sa mère quand elle était jeune. Ses difficultés n'étaient peut-être pas exactement pareilles que ceux d'Alex mais leurs "histoires" se rejoignaient. Elle vivait même dans le quartier de Wallabout à Brooklyn, pas dans les mêmes conditions, mais à côté des fameux entrepôts de stockage individuels que j'ai mentionné avant.

 

 

 

Steve Ward joue Frank, un producteur de cinéma, l'homme énigmatique qui entame une relation amoureuse avec Alex. Steve est un comédien d'origine canadienne qui a incarné des rôles à New York au théâtre, à la télé, et au cinéma. Il a étudié au Lee Strasberg Institute.

Jo-Anne Lee qui joue Jenny, la jeune femme qui devient l'amie d'Alex, est d'origine de Singapore et elle a étudié la danse au Tisch School of the Arts de New York Université. Elle a dansé dans plusieurs compagnies de danse contemporaine et a joué au théâtre et à la télévision dans nombreux rôles.

Mat Devine qui joue le colocataire d'Alex est un chanteur, musicien, et acteur connu surtout comme le fondateur et chanteur principal du groupe de rock Kill Hannah. Il a aussi passé un an sur les planches de Broadway en tant que membre de la distribution original de la comédie musicale « Spider Man ».

Mark Reay joue Alonzo, le vieil ami d'Alex qui finit par lui donner un travail. Récemment Mark a été le sujet d'un documentaire qui s'intitule « Homme Less » qui raconte la vraie histoire de Mark qui menait une double vie de comédien, mannequin et photographe de mode tout en étant SDF. Quand Mark a travaillé sur le tournage de WALLABOUT personne de l’équipe ne savait à l'époque que ce gentleman était en réalité un SDF.

 

Souvent rare pour un film indépendant à petit budget, il y a beaucoup de rôles dans WALLABOUT. Chaque personnage contribue à faire progresser l'intrigue.

 

 

 

Avez-vous pensé à vos acteurs dès l’écriture ?
 

Pour quelques-uns des petits rôles j'avais des acteurs en tête, mais tous les rôles principaux étaient des comédiens que j'ai rencontrés durant le casting du film. Pour trouver des comédiens qui arrivent à incarner fidèlement les rôles n'est jamais facile, et surtout quand on fait un long-métrage avec un budget très modeste. Mais heureusement New York est une ville avec beaucoup de comédiens talentueux. Après quelques mois de casting et beaucoup de travail de recherche de ma part et de la part de ma productrice et de ma directrice de casting j'ai fini par trouver mes interprètes et le film a pu décoller.

 

 

 

Le personnage de Alex rappelle de loin celui de « Frances Ha »
 

L'écriture et le tournage de WALLABOUT se sont passés bien avant la sortie de « Frances Ha ». Mais malheureusement, à cause de raisons économiques, la post-production de WALLABOUT a pris un peu plus longtemps à terminer. C'est vrai que pour ces deux films l'histoire parle de deux femmes artistiques qui galèrent à Brooklyn. Ce n'est pas une surprise qu'il y a deux (ou peut-être plusieurs) films qui sont sortis plus ou moins à la même époque et qui touchent à des thèmes qui sont reliés. L'histoire du cinéma et de la littérature est pleine de telles circonstances, mais il y a naturellement des grandes différences entre les films. Dans « Frances Ha » l'héroïne a la vingtaine et si je me souviens bien il n'y a pas très longtemps que le personnage principal était à la fac. Dans WALLABOUT, Alex a la trentaine (même si elle paraît peut-être plus jeune). Mais c'est un détail important car quand on a plus de trente ans les pressions de la vie se multiplient, surtout si on se cherche toujours, si on patauge dans sa vie professionnelle, si toute conception de famille reste hors de portée. Pour Alex dans WALLABOUT la fac est un souvenir lointain qu'elle a vécu il y a plus de dix ans. Alex est un personnage qui a un passé. Elle a vécu en France avec quelqu'un de "réputé", elle a eu un certain succès quand elle était plus jeune, et au cours du film on apprend qu'elle a subi nombreuses épreuves dans sa vie. C'est un être déchu qui s'efforce de sortir d'un "trou". Et contraire à Frances qui est visiblement une danseuse médiocre qui abandonne apparemment à la fin du film ses rêves artistiques on comprend finalement dans WALLABOUT qu'Alex n'est pas ordinaire et persiste malgré les obstacles. On réalise qu'Alex a du vrai talent et qu'elle manifeste une certaine rigueur mais que diverses circonstances ont perturbé son chemin. Alex est peut-être maladroite mais elle n'est jamais empotée comme Frances. Malgré un passé difficile et des troubles psychologiques qui nuisent à son comportement, Alex arrive après tout à naviguer malgré ses péripéties. Finalement, WALLABOUT n'est pas vraiment une comédie comme le prétend Frances Ha. Cela n'empêche pas que dans WALLABOUT il y a certainement des moments d'humour et il faut avouer qu'une patte légèrement satirique traverse mon film.

 

 

 

 

Comment a été produit le film Wallabout ?
 

Au fils des années j'ai écrit plusieurs scénarios avec le but, sans y aboutir complétement, de monter des films, toujours avec des budgets modestes mais néanmoins avec des budgets plus importants que celui de WALLABOUT. J'en avais mare de ramer dans l'enfer du "développement" alors je me suis finalement décidé de mettre sur pied un projet qui pourrait se tourner rapidement, dans les milieux que je connaissais bien, sans beaucoup de fonds et sans vedettes. L'histoire qui est devenu WALLABOUT me tracassait depuis un moment, et je continuais à rencontrer des personnes qui traversaient des difficultés malgré leur éducation et leur passé relativement bourgeois. Au contraire de beaucoup de gens qui monte des projets dans le cinéma indépendant américain, ma femme (qui a produit le film) et moi, ne venons pas de familles très aisées. Mais en utilisant pleinement mes contacts à New York et à Brooklyn en particulier, nous avons pu finalement assembler ce qu'il fallait pour tourner notre film. Presque tous mes décors étaient les domiciles de gens que je connaissais qui m'ont ouvert leurs portes avec générosité pour le tournage de WALLABOUT. En fait, j'ai écrit mon scénario avec ces différents décors en tête. Malgré le côté microcinéma de WALLABOUT il faut reconnaître que le résultat est à mon avis assez impressionnant. Grace à mon expérience travaillant dans le cinéma j'ai pu recruter des comédiens et des techniciens de haut calibre qui ont pu apporter une contribution précieuse au film final.

 

 

 

 

Avez-vous un nouveau projet ?
 

J'ai quelques projets qui mijotent mais je me concentre sur un projet qui me tient à coeur et qui se déroule à Paris, pour ainsi dire ma deuxième ville natale. C'est une comédie dramatique qui tourne autour de la réunion d'une famille élargie à Paris après une tragédie. C'est un film qui aura j'espère un budget un peu plus important que celui de WALLABOUT et où il y aura quelques acteurs connus, mais qui restera quand-même une histoire intime. Ce nouveau projet est un patchwork Altmanesque (comme Robert) où les histoires de personnages variés s'entremêlent. Des expatriés anglophones s'affrontent à des personnages bien parisiens de différents milieux sociaux. C'est un film qui saisira le visage multiculturel de Paris, une réalité qui évolue de façon de plus en plus complexe mais que le cinéma traite souvent que d'un point de vue superficiel. 

Propos recueillis par François Vila

 

 

 

 

Biographies

 

Eric McGinty Réalisateur et Scénariste 


Basé à New York City depuis longtemps, Eric McGinty a réalisé des courts-métrages et il a aussi travaillé beaucoup en tant que premier assistant réalisateur. Né de mère française et de père américain il a souvent collaboré avec des cinéastes français qui tournaient aux Etats-Unis, par exemple : Rachid Bouchareb (Little Sénégal), Luc Besson (Léon), Cédric Klapisch (ni pour ni contre (au contraire),Olivier Nakache et Eric Toledano (Je préfère qu’on reste amis), Jonathan Nossiter (Signs & Wonders, Sunday), Amos Kollek (Queenie in Love)…


Avant d'entrer dans le cinéma Eric a travaillé à Paris en tant qu'acteur et régisseur au théâtre. Il a grandi à Paris et à Washington, D.C. et il a fait ses études à la Sorbonne et à l'Université de Pennsylvanie, où il a concentré ses études dans le cinéma et la littérature. WALLABOUT est son premier long-métrage en tant que réalisateur. 
 


 


Anna Sang Park Productrice


Anna Sang Park a réalisé plusieurs séries documentaires pour la télé et elle a produit des programmes pour la BBC, PBS, TLC, Discovery, The History Channel, entre autres. Elle était un des producteurs sur The Loving Story, un documentaire pour HBO réalisé par Nancy Buirski qui a gagné un Emmy. Anna a aussi produit Pangea Day, un programme multi-média de quatre heures crée pour TED Conferences qui a été diffusé simultanément en direct vers 200 pays. 


Avant de devenir producteur, Anna a travaillé dans le casting des long-métrages. Elle était la directrice de casting pour Little Senegal de Rachid Bouchareb et la directrice associée de casting du film de Spike Lee, Bamboozled. Anna a commencé sa carrière comme assistante de la directrice de casting légendaire, Mali Finn (Titanic, LA Confidential, Matrix). Née en Corée du Sud, Anna a grandi à Seoul et puis à Philadelphie. Elle est diplomé de Emerson College à Boston et elle fait partie du Producers Guild of America. 

 

 

 

 

 

Christopher Raymond Directeur de la Photographie


Christopher Raymond est un chef opérateur et photographe basé à New York City. Il a tourné des longs-métrages, des courts-métrages, des pubs et des vidéos clips. Il a aussi tourné des documentaires au Brésil, aux Philippines, en Jordanie et en Haïti. Il a appris son métier en travaillant comme assistant caméra pendant douze ans sous la tutelle de directeurs de la photographie comme Ellen Kuras, Eigil Bryld, Declan Quinn et Dion Beebe. 

 

 


Vernon Reid Compositeur de la musique :


Vernon Reid a gagné plusieurs prix dans sa carrière: aux Grammy Awards, aux International Rock Awards et aux MTV Music Video Awards. Connu comme le fondateur du groupe de rock innovateur Living Color, Vernon a souvent été nommé un des meilleurs guitaristes de tous les temps par plusieurs publications y inclut Rolling Stone magazine. Il a composé la musique pour le film de Charles Stone IIIPaid In Full, Dr. Hugo par Kasi Lemmons, les documentaires Ghosts of Attica, That’s My Face, Almost Home entre autres. Vernon a été aussi le superviseur de musique pour le film avec Bernie Mac Mr. 3000et il a composé pour le film Five Fingers, produit par Laurence Fishburne qui était aussi la vedette.Il a collaboré avec Bill T. Jones, Mick Jagger, Spearhead, Public Enemy, Tracy Chapman, Carlos Santana, B.B. King, Jack Bruce, DJ Spooky, John Zorn, Salif Keita, James Blood Ulmer, Bill Frisell, Donald Byrd, The Roots, et beaucoup d'autres artistes.

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